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879 139€ de bénéfices pour Tibo InShape. Et alors ?

Actualité
02/06/2025

Tibo InShape, 1er youtubeur de France, a publié le bilan complet de sa société. Chiffres à l’appui. Officiels. Validés par son cabinet comptable. Parmi eux : un chiffre qui a retenu l’attention de tout le monde. 879 139€ de bénéfices sur l’année 2024.

Et quand j’ai vu ça, je me suis dit : enfin. Enfin un créateur qui pose les chiffres sur la table. Enfin quelqu’un qui montre qu’on peut faire les choses proprement, sans s’excuser de réussir.
Et pourtant, j’ai vu les réactions. Et j’ai aussi vu ce qu’elles disent du regard qu’on porte encore sur ce métier.

1. La méfiance culturelle face à l’argent

En France, la réussite est tolérée tant qu’elle reste discrète. Dès qu’elle devient visible, elle gêne.

Un dirigeant qui affiche ses bénéfices, c’est ambitieux. Un youtubeur qui les montre, c’est arrogant.

La différence ? L’un rentre dans les cases, l’autre non. Et l’influence, parce qu’elle est encore perçue comme un jeu ou une chance, continue de provoquer quand elle gère comme une véritable entreprise.

2. La confusion entre notoriété et compétence

Beaucoup pensent encore que faire des vues, ce n’est pas « travailler ». Alors gagner des centaines de milliers d’euros via ce canal ? Ça crée un malaise.

Mais la vérité, c’est que la visibilité n’exclut pas la stratégie. Et que gérer une société comme celle de Tibo InShape demande les mêmes compétences qu’une PME classique : RH, juridique, fiscal, logistique, produit, vision.

3. L’injonction paradoxale à l’authenticité

On demande aux créateurs d’être « authentiques ». Mais que signifie vraiment ce mot ?

  • Quand ils partagent leur quotidien, on les accuse de tout montrer.
  • Quand ils ne disent rien, on leur reproche de cacher.
  • Quand ils parlent d’argent, ils sont critiqués. Quand ils l’évitent, ils sont soupçonnés.

Ce que Tibo a fait ? Il a assumé. Il a posé les chiffres. Il a pris le risque de la transparence.

« Je peux me verser ce montant. J’ai le droit. Voilà, sur mon compte à moi. J’ai l’argent. »

Ce n’est pas une provocation. C’est un fait. Un choix de gestion. Et une vraie maturité entrepreneuriale.

4. Et pourtant, c’est un modèle à suivre

Tibo ne s’est pas contenté de vivre de ses vues. Il a construit une entreprise.

Il a investi, embauché, structuré, diversifié. Il a même estimé la valeur de son image, comme on estime un fond de commerce.

Ce n’est pas du hasard. Ce n’est pas de l’impro. C’est une stratégie.

Et ce que son bilan montre, c’est que les influenceurs peuvent être bien plus que des figures de l’instant. Ils peuvent devenir des entrepreneurs solides, si on les laisse construire.

Conclusion

Ce chiffre de 879 139€ ne devrait pas choquer. Il devrait inspirer.

Il montre qu’on peut être visible, rentable, et transparent.

Et que peut-être, en 2025, il est temps d’accepter que l’influence est un vrai métier.

Pas juste une audience. Une structure. Un business. Une vision.

Mon point de vue d’agente

Ce que je retiens de ce bilan, ce n’est pas juste un chiffre. C’est un signal fort.

Aujourd’hui, trop de créateurs construisent dans le flou. Ils cartonnent, mais sans structuration, sans vision long terme, sans cadre juridique ou fiscal solide. Mon travail, c’est justement de les aider à professionnaliser tout ça. Pas juste pour faire plus d’opérations commerciales. Pour construire quelque chose qui tient. Qui dure. Qui évolue avec eux.

Et dans ce bilan, ce que je vois, c’est qu’il y a encore une énorme marge de progression, même à ce niveau-là. Et ça, c’est une opportunité.

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